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Neuf candidats pour un titre

07/12
Sommellerie
Sommellerie Paris


Neuf candidats pour un titre

Sélections pour le Concours du Meilleur Sommelier de France

A la fois lieux de torture et anti­chambre de la gloire, les salons de l’Hôtel Baltimore, à Paris, ont une nouvelle fois accueilli les épreuves de sélection pour un grand concours professionnel, en l’occurrence celui du Meilleur Sommelier de France. Vingt-cinq candidats ont relevé le défi lancé par l’UDSF et affronté les épreuves mises sur pied par le comité technique réuni autour de Christian Pechoutre, son directeur.
Une longue matinée de travail qui débutait par un questionnaire presque ludique proposé sous la forme d’un diaporama destiné à tester les connaissances générales des prétendants à une place en demi-finale. Cauchemar de nombre des participants, l’épreuve d’anglais imposait la dégustation commentée d’un vin rouge (Patrimonio, Domaine Leccia 2007). Puis trois eaux-de-vie et spiritueux étaient à identifier en cinq minutes. Le Highland Scotch Whisky, le marc d’Alsace de Gewurztraminer et le Ratafia de Bourgogne en ont laissé plus d’un sans voix.


Le questionnaire à traiter en une heure a ensuite contribué à établir la hiérarchie de manière plus marquée encore. «On nous demande toujours plus et, surtout, l’ouverture à l’international est sans cesse plus importante», reconnaissait Pascaline Lepeltier. Avec l’expérience de deux finales, elle arrivait tout spécialement de New York, tout comme Fabien Mene (Daniel Boulud), pour tenter de gagner son billet pour Marseille.




Venu avant tout pour voir les épreuves, se tester et cerner les progrès à réaliser, Olivier Tete (La Baratte, à Grenoble) reconnaissait que la vie en province n’offre pas les mêmes opportunités de déguster que celles qu’ont ses confrères parisiens. Mais il en fallait plus pour lui faire regretter le déplacement. La sélection s’achevait par un atelier autour de deux vins rosés (Bourgueil 2011 du Domaine du Bel Air et Rosé de Phélan Ségur 2011) à comparer en l’espace de deux minutes.
Le comité technique où figuraient notamment Olivier Poussier, David Biraud et Fabrice Sommier décidait finalement de retenir neuf candidats:
Jonathan Bauer-Monneret (Le Royal Monceau à Paris),
Maxime Brunet (L’Oasis à Mandelieu-la-Napoule),
Guillaume Favreau (Hôtel du Sapin à Charmey en Suisse),
Mikaël Grou (Hôtel George V à Paris),
Romain Iltis (La verte vallée à Munster),
Jean-Baptiste Klein (Le moulin de Mougins à Mougins),
Pascaline Lepeltier (Rouge tomate à New York, USA),
Florent Martin (Hôtel George V à Paris),
Antoine Petrus (Restaurant Lasserre à Paris).
Les 14 et 15 octobre prochains, ils seront accueillis à Marseille par le Comité Interprofessionnel des Vins de Provence et l’Association des Sommeliers d’Alpes-Marseille-Provence. La demi-finale se disputera le dimanche et le lendemain, au Palais du Pharo, la finale permettra de connaître le nom du successeur de Benjamin Roffet, vainqueur du titre 2010 en Val de Loire.

Jean Bernard