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L’élite au service de la profession : naissance du Club des Meilleurs Sommelier du Monde

01/12
France
France Paris

L’élite au service de la profession

Naissance du Club des Meilleurs Sommelier du Monde



Dix des Meilleurs Sommeliers du Monde étaient réunis à Paris pour valider la naissance de ce club. Partenaire de l’Association de la Sommellerie Internationale et étroitement soutenu par Moët & Chandon, il s’est fixé des objectifs bien précis où s’associent défense du métier, soutien à la création de nouvelles associations nationales et générosité.



Les Meilleurs Sommeliers du Monde au Bistrot du Sommelier

Le 26 septembre 2011 marque une étape essentielle dans l’histoire du vin et de ses ambassadeurs les plus célèbres, avec la naissance du Club des Meilleurs Sommeliers du Monde. Une structure portée sur les fonts baptismaux à Paris, dans le décor du ‘Bistrot du Sommelier’, le restaurant de Philippe Faure-Brac.

Etaient présents à cette occasion Piero Sattanino (Italie, sacré en 1971), Jean-Luc Pouteau (France, 1983), Serge Dubs (France 1989), Philippe Faure-Brac (France 1992), Shinya Tasaki (Japon, 1995), Markus del Monego (Allemagne, 1998), Olivier Poussier (France, 2000), Enrico Bernardo (Italie, 2004), Andreas Larsson (Suède, 2007) et Gérard Basset (Royaume-Uni 2010). Ensemble, ils ont défini les grandes lignes d’une action qu’ils entendent mener autour de trois grands axes, au cours des prochaines années. «Car, au-delà de l’envie de nous retrouver, nous avons bien conscience que se réunir donne une force et un sens particulier à notre démarche. Et cela doit nous permettre d’atteindre d’autres objectifs que la simple notion de convivialité», ont-ils tenu à préciser d’une seule voix.






















Soutien aux sommeliers au Maroc

Ce Club entend avant tout défendre et promouvoir le métier de sommelier. Actions qui passent par du travail de terrain, en usant de la renommée de ses membres pour favoriser la sensibilisation des jeunes. «Cela veut dire aussi que nous devons établir avec précision les règles qui définissent notre métier, souligne Philippe Faure-Brac. Communiquer, cela passe aussi par l’édition, sans doute au Cherche midi, d’un livre où chacun de nous aura l’occasion de parler de sa façon d’être sommelier, mais aussi du changement qu’a pu apporter dans sa vie ce titre mondial. Tout cela au travers de souvenirs et d’anecdotes. Chacun livreraainsi un portrait inédit de lui-même.»

Le Club, qui n’entend pas se substituer à l’action de l’Association de la Sommellerie Internationale, mais bien la soutenir en pesant de tout son poids médiatique, veut également favoriser le développement de la sommellerie dans de nouveaux pays. «De façon symbolique, nous pourrions d’ailleurs tenir notre prochaine réunion au Maroc qui sollicite son intégration au sein de l’A.S.I.»

Shinya Tasaki premier président

Le Club a décidé de se réunir au moins une fois par an. Après le Maroc, le rendez-vous suivant pourrait bien être fixé à Tokyo, le 29 mars 2013, pour saluer l’arrivée d’un 14e membre au sein du Club.

Une structure qui entend, enfin, user de sa renommée à des fins caritatives. Toujours avec l’aide de Moët & Chandon, partenaire historique de l’A.S.I., deux Nabuchodonosors de Brut Impérial ont été signés par les dix lauréats présents à Paris. Ils seront mis en vente, en décembre prochain, lors d’enchères organisées à Drouot. Le bénéfice de cette opération sera entièrement reversé à la recherche sur la maladie d’Alzheimer.

Autant de décisions validées au cours d’une première séance de travail à l’issue de laquelle Shinya Tasaki, par ailleurs président de l’A.S.I., a été désigné comme premier président du Club. «Nous ne formalisons rien, a conclu Philippe Faure-Brac, mais chaque année nous choisirons un nouveau président qui sera aussi le porte-parole de nos activités.»

Jean Bernard

Accords mets et vins d’exception

Pour fêter la naissance du Club de façon remarquable, la maison Moët & Chandon, associée à Guillaume Saluel, le chef du ‘Bistrot du Sommelier’, a proposé un dîner de gala. «Nous voulions souligner cet événement en proposant la dégustation de millésimes qui marquent à leur façon cinq décennies de concours», a tenu à préciser en préambule Benoît Gouez, chef de caves de la célèbre maison basée à Epernay.
Le Moët & Chandon Grand Vintage 2002 accompagnait ainsi un «En-K de caviar osciètre» ; le Moët & Chandon Grand Vintage Collection 1992 était servi sur une «Piccata de veau sur lit de cèpes et girolles, émulsion de champignons»; le Moët & Chandon Grand Vintage Collection 1982 en magnum se mariait avec le «Homard en Parmentier de Vitelottes, pince en salade»; le Moët & Chandon Grand Vintage Collection 1975 soulignait la finesse d’une « Escalopine de foie gras, gastrique d’agru­mes», alors qu’enfin, le Moët & Chandon Grand Vintage Collection 1964 en magnum donnait à frissonner avec une «Crème de Comté, pain aux fruits secs».