Une aventure humaine qui participe au « renouveau de Castillon », appellation établie sur un grand et noble terroir argilo-calcaire dans la continuité de Saint-Emilion.
S’il est une chose que Thierry Valette a retenue et constatée tout au long de son parcours dans la viticulture, c’est que les vins s’approprient les qualités et les caractéristiques de leurs créateurs, devenant tour à tour gourmands, joviaux, complexes ou austères… L’intention se transmet, consacrant un grand métier d’artisanat.
Le principal dessein pour Clos Puy Arnaud était d’élaborer des vins fruités et minéraux en culture biologique. Projet ambitieux et visionnaire, qui demande une connaissance pointue des grands équilibres biologiques et énergétiques, autant qu’une exigence qualitative sans faille. Et qui porte ses fruits : sa production a déjà recueilli les commentaires élogieux de la presse spécialisée (Robert Parker, Tanzer, Jancis Robinson, B. Burtchy), Bettanne et Desseauve et l’ensemble de la presse spécialisée soulignent l’originalité des vins). Le prix des bouteilles s’établit de 9 à 11 € pour le second vin, de 24 à 32 €, selon les millésimes, pour le premier vin.
Issu d’une famille dans le vin depuis quatre générations (possédant des vignobles en Algérie ou dans le val de Loire, mais aussi Château Pavie et Troplong Mondot…), Thierry Valette, qui se destinait à l’origine à la danse contemporaine et au jazz à Paris, s’est finalement fait rattraper par la terre.
Il est guidé en permanence par la recherche d’un vin qui ait un caractère propre, un véritable "supplément d’âme". Et pour cela, il a collaboré pendant les quatre premières années (de 2000 à 2004) avec Stéphane Derenoncourt, avant de travailler avec Anne Calderoni. Cette brillante collaboratrice (issue de l’Institut d’œnologie de Bordeaux Talence) s’est formée au château Canon La Gaffelière puis au château Pavie Maquin aux côtés de Stéphan von Neipperg et de Stéphane Derenoncourt, tout en se spécialisant en approche biologique et biodynamique. Son arrivée coïncide avec le choix stratégique de l’indépendance du domaine et du passage en biodynamie (l’hiver 2004 2005) ; en effet, cette méthode sensible et intuitive nécessite pour le vigneron d’être capable de prendre sur place les décisions importantes. A ce titre, Anne Calderoni est responsable du vignoble, de la gestion des sols et de la mise en pratique de la biologie et de la biodynamie.
Parallèlement, une procédure de certification label AB est en cours depuis 2006, (2008 est donc la troisième année de certification). Clos Puy Arnaud est aussi membre du syndicat Biodyvin depuis 2007 (2008 est donc la 2ème année de conversion en biodynamie) aux côtés de grands noms du vin : Pierre Moret, Olivier Humbrecht, Anne-Claude Leflaive, Noël Pinguet, Michel Chapoutier, Alphonse Mellot, François Chidaine… entre autres des plus talentueux.
Dépasser l’investissement sur l’outil et les techniques de production, approfondir le travail en biodynamie, proposer de grands vins authentiques, reconnus, de grande expression, participer à la réputation grandissante des meilleurs vins du Cercle rive Droite et essayer d’intégrer à terme l’association « Renaissance des appellations », fondée par Nicolas Joly, qui réunit des vignerons du monde entier en approche biologique et biodynamique… Les objectifs ne manquent pas pour l’année à venir.
Forte de son évolution, la marque commence à s’établir sur le marché. 80% de la production est destinée à l’export, principalement vers les Etats-Unis, la Suisse, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Japon, Hong-Kong, Taïwan, le Canada… Des acheteurs avertis, qui savent choisir un vin de bordeaux non pas forcement en fonction d’une appellation prestigieuse, mais qui savent surtout identifier un excellent rapport qualité-prix parmi les assemblages de cabernet et de merlot du monde entier.
Au niveau commercial Thierry Valette souhaite avant tout renforcer ses liens avec la place de Bordeaux et établir de véritables partenariats avec un nombre restreint de partenaires. La marque « Clos Puy Arnaud » souhaite faire porter ses efforts sur sa visibilité au plan national comme international (dégustations et presse). Gageons que le parti pris est le bon : la demande en vin organique - ou biologique - croît de 20 à 30% par an.
Rendez-vous à la dégustation organisée par Biodyvin en Avril 2008 au Château Fonroque chez Alain Moueix (500 visiteurs en deux jours l’année dernière), pour rencontrer des vignerons qui voient dans ce mode de culture une alternative salvatrice à l’uniformisation des vins et aussi un bon moyen de maintenir en vie de petites exploitations artisanales dans la mondialisation actuelle.
A la tête du Château Belmar, un homme et une femme qui se sont lancé un pari fou : celui de produire du vin dans le nord de la Sarthe.
Au printemps 2022, Champagne Philipponnat a fêté ses 500 ans lors de deux dîners d'exception, à Reims et à Paris. L'occasion pour Charles Philipponnat, 15e génération, qui dirige le domaine depuis...
En pleines vendanges, l’occasion était donnée de découvrir quelques-unes des propriétés de Gérard Bertrand. Une vraie révélation sur l’identité et la personnalité des vins !