Dégustation Prestige Paris
Dégustation prestige Bistrot du SommelierLe lundi 4 février, les sommeliers de l’ASP et leurs hôtes se sont retrouvés avec un plaisir évident pour passer au crible près de 70 millésimes. Les vins de Cahors étaient présentés dans les tout nouveaux verres à Malbec mis à leur disposition par l’UIVC : particulièrement esthétiques avec leur anneau, symbole de communion avec le vin, ces verres ont bénéficié de la plus grande attention lors de leur conception afin de se prêter au mieux à la dégustation de leur cépage de prédilection.
En réponse à l’invitation de Messieurs Faure-Brac et Jamrozik, on notait la présence, entre autres, de nombreuses personnalités de la Sommellerie : Alain Delort, trésorier adjoint des Sommeliers de Paris, Tony Moinnereau, David Cobbold, Christian Denolf, Eric Rosenberg, Sébastien Pradal, Jean-Charles Beguet, Jean-Pierre Jolu, Laurent Marre, Gérard Schneider, Jacques Boudin, Jacques Maubert, Jean-Noël Demarne, Jean-Claude Sarre, Amandine Poinsot, Rémy Vincent, Mona Kalif… sans oublier le jeune espoir français Manuel Peyrondet.
Le constat ? « En quinze ans, le Cahors a davantage évolué que durant les cinquante années précédentes ! », s’exclamaient les sommeliers venus en nombre.Innovation technique, dynamisme des viticulteurs et renouveau de l’appellation étaient au cœur des commentaires.
Château Cantelauze, Clos du chêne, Domaine La Bérangeraie, Domaine de Fantou ou de Cosse Maisonneuve… Au final, c’est une belle palette d’échantillons représentative de l’appellation que les sommeliers ont eu le plaisir de découvrir. Ceux-ci s’accordaient à reconnaître l’excellent niveau de ces vins francs, caractérisés par un équilibre certain entre tradition et complexité.
Philippe Faure-Brac, Jean-Luc Jamrozik, Manuel Peyrondet, Mona Kalif, Alain Delort, Tony Monnereau.
« On sent que l’appellation Cahors poursuit sa progression avec des vins plus élaborés, plus raffinés, tout en conservant l’identité de leur terroir et de leur cépage », notait Philippe Faure-Brac. Typicité, authenticité, deux qualités phares que tous attendaient et qu’ils se sont félicités de retrouver, intactes et même plus présentes encore que par le passé.
Laurent Marre, sommelier au restaurant « Le Balandre », à Cahors, exprimait sa satisfaction devant ce renouveau : « Cette dégustation est réellement à l’image de ce que vit l’appellation actuellement. Sans complaisance, plusieurs niveaux de vins sont représentés en termes de qualité et de plaisir. De nombreux jeunes viticulteurs sont venus épauler les grands classiques de Cahors (Château Pineraie, Le Cèdre, Château Lamartine, la Caminade…) ; saluons cette nouvelle génération de viticulteurs qui tentent de faire bouger le vignoble avec une vraie démarche qualitative ».
Démarche que l’on retrouve dans les vins de pays, comme ceux du domaine de Belmont, dans lesquels la recherche du terroir s’allie à des élevages de plus en plus maîtrisés.
Le dynamisme de la région se nourrit de celui de ses viticulteurs, qui n’hésitent pas à innover et à s’inspirer tant du fruit de leurs études d’œnologie que de leurs voyages pour apporter à leur vin des techniques de plus en plus élaborées : sélections parcellaires, production d’autant de cuvées que de terroirs…
Eric Allouche, Laurent Marre, David Cobbold, M. Costa, Jacques Boudin, Gérard Schneider.
Les étiquettes aussi sont novatrices (ex : l’étiquette CQFD du Clos Trotteligotte), démontrant un effort porté sur l’esthétisme du produit, appelé à donner une image rénovée du vignoble cadurcien.Les vins de Cahors, ou la revanche du "black wine"
CAHORS, original Malbec: éclairage d’une œnologue2008 année du Malbec