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Les Professionnels du Liège

19/06/2018
Déguster un vin : le cerveau sous influence ?

83 % des consommateurs de vin en France préfèrent voir leur vin bouché avec un bouchon de liège. 87 % associent le bouchon de liège à un vin de qualité. Comment expliquer ce plébiscite ? Quelle est la part de rationnel et d’émotionnel dans ce jugement sans appel ?

Aujourd’hui ce sont les neurosciences qui nous apportent un éclairage nouveau. Elles nous permettent de décrypter et de comprendre l’influence du packaging dans la dégustation des vins et pourquoi le bouchon de liège y tient une place à part.

Au-delà des paramètres physiques et organoleptiques du vin, les neurosciences montrent que le « contexte » de dégustation influence la perception et le ressenti du dégustateur. Comment et pourquoi ?

Philippe Faure-Brac et Gabriel Lepousez ont tenu à Vinisud en début d’année une conférence pour mieux nous faire comprendre le concept encore émergent de « Neurœnologie ».

« Dans le cérémonial de la dégustation, la vue et l’ouïe sont les premiers sens à transmettre des informations au cerveau, bien avant que le vin soit en bouche. Dans ce cérémonial, l’extraction du bouchon est un acte extrêmement fort, et quelle autre forme de bouchage que le liège naturel pourrait provoquer cette sensation de communion étroite avec le vin ? » — Philippe Faure-Brac, Meilleur Sommelier du Monde.

« Ce qui détermine l’appréciation du vin, ce n’est pas seulement la connaissance chimique des arômes qui sortent d’un verre de vin. C’est aussi le contexte de dégustation, le vécu de chacun, la perception du packaging et notamment du bouchon de liège. Le cerveau a une capacité à intégrer tous ces éléments et à détecter le lien intime qui existe entre la vigne et le liège, deux éléments qui puisent leur racine dans la terre. Pour moi le liège apporte un message très important de terroir et de sérénité, en plus du côté tactile très appréciable. » — Gabriel Lepousez, chercheur en neurosciences.
 

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