Palace Bordeaux
Le palace bordelais
Huit bâtiments assemblés, 23 000 mètres carrés dédiés à l’accueil d’une clientèle internationale, 150 chambres - dont 22 suites - ouvertes en totalité depuis avril, offrant pour la plupart une vue sur l'Opéra… Rien n’était trop ambitieux pour ce complexe où s’affairent 170 employés au service d’une clientèle internationale.
A peine pénètre t-on dans le hall majestueux de l’établissement que l’on perçoit l’intense activité tout entière dévouée au confort de ses hôtes. Certes, le lieu recèle quelques ouvrages rares tels que l’escalier monumental en pierre bordelaise, la cour Acquart ou encore la Salle de marbre de l’espace
« banquets et séminaires », porteurs d’histoire et d’émotion. Mais le style classique des 18e et 19e siècles s’allie aux exigences les plus contemporaines de notre époque : c’est là l’empreinte du célèbre décorateur d’intérieur Jacques Garcia. Tout ici invite le visiteur à se détendre dans le luxe et la sérénité, depuis la luxueuse « Fashion Avenue » dédiée à la mode féminine, à la joaillerie et aux arts de la table jusqu’au centre de fitness et au spa Les bains de Léa des 5e et 6e étages (ouverture ultérieure).
Le département restauration est le plus important du complexe. Jérôme Pichon, outre le « Pressoir d’Argent », supervise le room service, la brasserie,
le bar, les banquets et le stewarding. 90 collaborateurs au total officient au sein du pôle restauration - appelé F&B (Food and Beverage) en interne -
dans un même souci d’excellence.
Le gourmet ne manque pas de lieux où se restaurer au rez-de-chaussée de l’hôtel. Point de départ, « l’Orangerie »,
le jardin d’hiver aux assises Napoléon III et à l’ambiance feutrée, qui invite à la dégustation d’un rafraîchissement
en toute décontraction sous le puits de lumière délivré par la verrière.
La Brasserie Belle Epoque « l'Europe », dont la terrasse donne directement sur la place de la Comédie, invite à une pause agréable pour le déjeuner ou le dîner. Evoquant les codes des grandes brasseries du 19e siècle, elle dispose d’une cuisine ouverte sur la salle de restauration avec plancha et rôtisserie, instruments du chef Laurent Costes qui propose des classiques à la carte. Le soir venu, le Victor Bar, sous la houlette de Karim Messaoud, accueille un public désireux de se retrouver autour d’un verre. Son nom rend hommage aux deux Victor qui ont contribué au mythe du Grand Hôtel, Victor Louis - auteur de la façade du bâtiment en 1776 - et le grand Victor Hugo ; ici, les tons vert et or s’unissent à la décoration évoquant la vigne pour une invitation à l’apéritif et à la détente…
L’esprit d’Yves Mattagne plane sur le « Pressoir d’argent »
Au premier étage, baignée dans une ambiance aussi sobre qu’élégante, l’antre de la haute gastronomie a ouvert ses portes le 9 juin dernier.
« Le Pressoir d’Argent » peut accueillir une cinquantaine de convives et comprend un bar lounge muni d’un accès sur le balcon à ciel ouvert.
Le célèbre chef belge Yves Mattagne a élaboré son concept en étroite collaboration avec Pascal Nibaudeau, le chef de cuisine qui orchestre la cuisine du maître. Depuis sept ans qu’il officiait au service du chef du Sea Grill à Bruxelles (Radisson Royal, groupe Rezidor également, deux macarons), l’ancien élève de l’école hôtelière de la Rochelle n’a pas hésité à saisir cette opportunité d’orchestrer la cuisine du chef dans une ambiance « sud-ouest » !
« Ce genre d’opportunité ne se présente qu’une fois dans une carrière ; c’est une grande fierté, mais cela représente aussi beaucoup de travail,
pour Franck Montangon, le maître d’hôtel, comme pour moi-même». Aujourd’hui à la tête du restaurant, les deux hommes mesurent l’ampleur de leur mission : transmettre l’esprit de la cuisine de la mer et porter haut les réalisations d’une équipe composée de 14 chefs de partie, commis, pâtissiers, second… Autant de personnels qualifiés et motivés qui partagent la même fierté de travailler à ce niveau, impatients de voir l’établissement devenir
la référence gastronomique incontournable de la région.
Le concept du « Pressoir » ? Outre une carte essentiellement basée sur les produits de la mer, l’endroit comporte, comme son nom l’indique, une presse à homard. Cette pièce - réalisée sur mesure et pesant de plus de 40 kg (dont la moitié en argent massif) - broie corail et carcasse pour en extraire un délicieux jus qui viendra, additionné de bisque, napper la chair du homard… Avec un tel show réalisé sous leurs yeux, les clients seront au spectacle ! Pascal Nibaudeau se félicite de remettre au goût du jour le travail en salle. « Notre cuisine est tout en équilibre », précise t-il ; « Nous insistons sur la correspondance entre les saveurs décrites par la carte et les mets que nous servons : ici, le client mange ce qu’il commande ! » Et de citer l’une de ses récentes réalisations : une soupe de moules au curry aux arômes renversants…
Une partie des produits de la mer (bars, soles, turbot…) proviendra de la criée de la Rochelle ou d’Arcachon ; une autre sera acheminée du reste de la France ou du globe en fonction de la spécialité culinaire (ainsi, le crabe de Barents - le fameux crabe géant de Kamchatka pouvant atteindre 2 mètres d’envergure, le cabillaud de Bretagne ou le homard breton…). L’Aquitaine sera bien-sûr à l’honneur à travers le caviar et le foie gras.
L’autre originalité du « Pressoir d’Argent » est de mettre en avant tous les types de vins, tant rouges que blancs. Vincent Delors, le sommelier,
a minutieusement travaillé sur les accords mets-vins avec le staff de cuisine, offrant une très large gamme parmi lesquels 14 vins au verre. « Un foie gras poêlé sur des endives braisées est excellent avec un Pessac-Léognan par exemple ; de même, le rouget se marie très bien avec un vin rouge léger », explique Pascal Nibaudeau. L’homme entend bien démontrer que certains vins rouges accompagnent aussi bien que les blancs poissons et crustacés. Sont présentés également quelques magnifiques champagnes (le groupe Moët et Chandon notamment a fourni quelques pièces exceptionnelles, tel un Don Pérignon 1969).
Une cave rêvée pour les vins – notamment les vins de Bordeaux- et spiritueux, qui bénéficient là d’une splendide vitrine auprès de connaisseurs et d’amateurs impatients de tester de nouveaux accords.On le voit, the Regent Grand Hôtel de Bordeaux, cette « ville dans la ville », se prête aisément aux superlatifs tant par la démesure de l’œuvre que par la richesse de ses prestations hôtelière et gastronomique. Le palace bordelais vient encore renforcer Bordeaux dans son rôle de destination touristique de premier plan. A l’approche des sélections pour déterminer la capitale européenne de la culture 2013, Bordeaux et sa région font preuve de l’ambition qui convient pour affirmer leur vocation de métropole régionale et internationale avec ce fleuron de l’hôtellerie-restauration de luxe.
Christelle Faure-NémeryThe Regent Grand Hôtel Bordeaux
2-5 place de la Comédie
33000 Bordeaux
Tel : +33 (0)5 57 30 44 44
Fax : +33 (0)5 57 30 44 45
E-mail
Taylor's est un des producteurs les plus réputés avec ses vintages sérieux, pourtant d’une finesse éthérée...
Six mois après son élection à la présidence de l'UDSF, le MOF 2007 a confirmé le dynamisme de son bureau et des différentes commissions. Tour d'horizon d'un premier conseil d'administration...
Créée depuis janvier 2021 en hommage au grand homme qu'était Gérard Basset, Meilleur Sommelier d'Europe ASI 1996 et Meilleur Sommelier du Monde ASI 2010, la Fondation Gérard Basset transmet, à...