Champagne Palmer

En 1959, les pères fondateurs du Champagne Palmer investissent la butte Jacquart située dans le triangle d’or de la Cité des Sacres. En 1990, ils annexent immeubles et caves voisines pour enraciner la marque à Reims. Dès les années 2000, un vent de modernisation souffle sur les lieux. Point d’orgue de cette rénovation, Rémi Vervier, directeur général, réhabilite en 2015 le siège originel des 7 fondateurs en maison de réception. La Maison Palmer renaît et retrouve sa place.
 

Rémi Vervier présente la Maison Palmer, réhabilitée en nouveau lieu de réception.

Les 7 fondateurs du Champagne Palmer ont défini les fondamentaux de ce vin à travers les âges: un approvisionnement d’excellence; un assemblage pratiqué comme un art pour un juste équilibre entre Pinots et Chardonnay; de l’élégance en prime sur toutes les cuvées, qui disposent du temps nécessaire, avant et après dégorgement, pour affiner leur mousse, atteindre leur plénitude. Dans le labyrinthe de ses caves, Palmer entretient la tradition, reproduit les gestes ancestraux (remuage sur pupitres des cuvées prestige par exemple), élabore et vinifie en grands flacons (jéroboam, mathusalem, nabuchodonosor), dégorge à la volée les millésimes anciens.

Dans le formidable labyrinthe de galeries souterraines réunies par le Champagne Palmer, dans le grand noir, dans ce monde secret, la tradition perdure. En surface en revanche, le siège affiche luminosité et modernité. C’est un immeuble de verre, aux murs blanc immaculé, au mobilier épuré, aux canapés confortables, aux tables basses transparentes, aux cimaises décorées d’œuvres d’art. Côté technique et logistique, tout a été intégré, pensé, pour magnifier le Champagne et rendre plus attractives les structures aux hommes qui s’en occupent, comme aux visiteurs.
 

Changement d’habillage pour les Cuvées de la Gamme Réserve.

Dans la cour du Champagne Palmer se dresse depuis toujours une maison en briques claires, inoccupée depuis vingt ans. Celle-ci était le siège originel des fondateurs. Palmer l’a rénovée extérieurement comme intérieurement et l’a dédiée à la réception des clients. Le chantier de rénovation des lieux a duré plus d’un an et a représenté un bel investissement.

Ce vent de modernité a imprégné les structures, mais a aussi soufflé sur les flacons du Champagne Palmer. Leurs habillages ont fait l’objet d’un lifting. «C’est le 2ème relookage de la gamme», explique Rémi Vervier. L’objectif fut d’ap­porter à ces bouteilles, pureté, modernité et chic, sans modifier la police à l’anglaise inhérente au Champagne Palmer. Deux gammes ont été définies. La première «Réser­ve» comprend un brut, un extra brut, un rosé et un nectar demi-sec. La seconde baptisée «Premium» s’articule autour d’un Blanc de Blancs, d’un vintage 2008 et d’une nouvelle cuvée: un Blanc de Noirs.

Le Blanc de Noirs, très en vogue dans les années 50, avait complètement disparu de la gamme. Retour aux sources, Palmer l’a fait renaître après quatre ans de travail. Son assemblage a été complètement revisité. Il est élaboré avec les deux cépages noirs à égalité. Les raisins proviennent de crus élitistes de la Montagne de Reims, de la Côte des Bars et de la Vallée de la Marne à volume égal, et 30 % de vins de réserve entrent dans sa composition. Au nez, il exhale des senteurs de pêche et d’abricot, portées par des notes de pamplemousse et de groseille, et s’annonce très frais conformément au style Palmer. En bouche on retrouve les mêmes arômes fruités, «mais c’est la fraîcheur et la finesse qui signent notre Blanc de Noirs. Pour réussir cette cuvée, explique Rémi Vervier, nous sélectionnons les cuves de Pinot les plus tendues, les plus fraîches, les cépages noirs apportant naturellement les notes fruitées et une belle matière. Blanc de Noirs et Blanc de Blancs sont deux cuvées – palmerisées – qui expriment notre vision du Vin de Champagne».

Blanc de Blancs et Blanc de Noirs, ces deux cuvées premium sont disponibles en quantité limitée, à offrir ou à s’offrir (38 € la bouteille).

Marie-Caroline Bourrellis
 

— www.champagne-palmer.fr —