«Dessert of the Year» Trophée Carol Duval-Leroy

Concours “Dessert of the Year” Saulieu

« Dessert of the Year »Trophée Carol Duval-Leroy

Honneur aux dames...

La cinquième édition de ce concours de pâtisserie réservé aux professionnels a couronné Lucile Darosey, du Relais Bernard Loiseau (***) à Saulieu, pour ses « Tentations de framboise en écrin de dentelle craquante et coeur glacé aux baies roses », à déguster avec la cuvée Duval-Leroy Demi-sec.

La mission des candidats n'était pas simple. Ils devaient créer une expérience de dégustation surprenante et délicate, en accord avec l’une des quatre cuvées proposées par la maison : blanc de noirs Femme de Champagne 1996, blanc de blancs mono-cru Clos des Bouveries 2004, Rosé dry ou Duval-Leroy demi-sec.
Lundi 6 septembre, le jury présidé par Carol Duval-Leroy et réuni à l’école Grégoire-Ferrandi, à Paris, était redoutable : Philippe Faure-Brac, Olivier Poussier, Didier Bureau, Marc Haeberlin, Frédéric Anton... entre autres. Intransigeant, Frédéric Anton reconnaît exiger, comme principal critère, «que l'association soit parfaite entre le dessert et le champagne». Dans ce domaine subjectif, difficile de faire l'unanimité : Olivier Poussier, bien que conquis par le dessert de Lucile, l'aurait plutôt associé avec le rosé Dry. Sûre d'elle, la jeune femme a avancé posément ses arguments: «Le rosé s'imposait, mais j'ai préféré le demi-sec, plus enrobé, pour équilibrer le poivre.» Elle qui ne connaissait pas les champagnes Duval-Leroy il y a encore six mois, a travaillé pendant des semaines pour alléger au maximum son dessert. Elle a eu raison:

Les hommes n'ont qu'à bien se tenir :

Carol Duval-Leroy remet son diplôme et son trophée à Lucile Darosey.

Volontairement très féminines, les « Tentations de framboise en écrin
de dentelle craquante et coeur glacé aux baies roses »
se savourent avec la cuvée Duval-Leroy Demi-sec




«C'est la légèreté qui a fait la différence, explique Carol Duval-Leroy. Avec les huit finalistes, le superbe côtoyait le délicieux, mais parfois le palais saturait. Le dessert de Lucile, on a envie de le manger jusqu'au bout. Et d'en redemander avec une deuxième flûte de demi-sec ! » Un hommage gourmand qui s'adressait également aux deux dauphins : Pierre-Alain Rouchon, 18 ans seulement, élève au lycée des Métiers Joseph Storck à Guebwiller, et Sébastien Nicolas, du Restaurant du Hameau Albert 1er (**) à Chamonix-Mont-Blanc.

Hélène Piot